Droit à l’alimentation

Promouvoir la transition des systèmes agricoles et alimentaires vers la souveraineté alimentaire

Entraide et Fraternité poursuit les objectifs d’un programme d’action détaillé, élaboré par son équipe et appuyé par la Direction Générale du Développement (DGD) dépendant du Ministère fédéral de la Coopération au développement.


Le programme porte sur la promotion de la transition des systèmes agricoles et alimentaires vers la souveraineté alimentaire.

En continuité avec les programmes précédents et conformément à la programmation globale d’Entraide et Fraternité, le programme actuel ambitionne de contribuer à défendre la souveraineté alimentaire au nord comme au sud de la planète.

Par le terme souveraineté alimentaire, Entraide et Fraternité n’entend pas simplement défendre l’accès à une nourriture suffisante et saine pour les populations, mais aussi agir sur les dimensions politiques, économiques, culturelles et environnementales qui garantissent aux populations une sécurité alimentaire à long terme.

C’est ainsi que nous voulons contribuer à défendre « le droit des peuples à définir leurs propres politiques en matière d’alimentation et d’agriculture, de protéger et de maîtriser leur agriculture et de s’engager dans le commerce dans le seul but d’atteindre des objectifs de développement durable (…). » Pour atteindre cette souveraineté alimentaire, Entraide et Fraternité promeut des politiques et des pratiques commerciales socialement responsable et écologiquement durables.

Avec ses partenaires, Entraide et Fraternité répand aussi les principes de l’agroécologie, qui est la méthode la plus efficace pour répondre au problème de la faim. Cette agriculture écologique se caractérise par le fait qu’elle tente d’imiter le fonctionnement des écosystèmes naturels : association des cultures, recouvrement du sol, engrais et produits phytosanitaires naturels, économie de l’eau… Au-delà des simples techniques agricoles, l’agroécologie prend également en compte tous les facteurs humains et sociaux nécessaires pour atteindre la souveraineté alimentaire : création d’emplois non délocalisables, égalité de droits homme-femme, circuits de commercialisation courts, préservation des ressources locales, etc…