Justice pour les militant·e·s des droits humains aux Philippines

Ils sont partis mais ne seront pas oubliés. Zara, Randy, Ben, Emok et tant d’autres militants pour la paix.

Zara Alvarez, une militante des droits humains et travailleuse de la santé a été tuée à Negros à la fin août. Quelques jours plus tôt, c’était Randall Echanis, un leader paysan et un consultant pour la paix qui était brutalement assassiné dans sa propre maison.

Leurs assassinats ne sont pas isolés. Selon l’organisation philippine de défense des droits humains, KARAPATAN, il y a eu 308 assassinats extra-judiciaires, dont 189 défendeurs des droits humains, depuis que le président Duterte est au pouvoir en juillet 2016.

Militants, paysans, syndicalistes, militants pour la paix, avocats, … beaucoup d’entre eux ont été stigmatisés, étiquetés comme étant des « communistes » ou des « terroristes ». Ce marquage « rouge » est omniprésent et la violence systématique qui en résulte peut potentiellement être exacerbée par la Loi Anti-terroriste signée par Duterte en juillet. Tout le monde peut être arrêté sans mandat et détenu jusqu’à 24 jours ou voire même emprisonné de 12 ans à la perpétuité. Les mouvements sociaux sont très à risque.

En tant qu’organisations de la société civile belge, nous nous rassemblons le 6 octobre devant l’ambassade philippine pour condamner les meurtres de Zara, Randy, Ben et des autres victimes d’assassinats extra-judiciaires.

Nous demandons justice et la fin de l’impunité. L’activisme n’est pas le terrorisme ! #StoptheKillings

Nous demandons aux participants de porter un masque et de respecter les règles de distanciation sociale.