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Au prix de leur vie, un peu partout dans le monde, ils se battent contre la déforestation, les mines ou des projets agro-industriels : au moins 212 défenseur·se·s de l’environnement ont été tués en 2019, un nouveau record, selon l’ONG Global Witness.
Ce sont des leaders autochtones, rangers chargés de protéger la nature ou des militants ordinaires de la société civile. En 2019, la moitié des meurtres se sont produits dans seulement deux pays : la Colombie, qui avec 64 victimes se classe largement en tête dans une Amérique latine qui représente deux tiers de ce décompte macabre, et les Philippines, avec 43 morts. Depuis l’arrivée du président Roberto Duterte au pouvoir en 2016, la situation aux Philippines ne cesse de s’aggraver : les défenseur·se·s des droits humains, les journalistes, les avocats, font régulièrement l’objet de menaces, de harcèlement, d’intimidations, de violences et d’assassinats. Focus.
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