En septembre dernier, j’ai eu la chance de découvrir le Guatemala avec un groupe de jeunes.
Le pays est vert, luxuriant, surtout en septembre, période de pluie. Il y a quelques années, le pays était un des premiers producteurs mondiaux de sucre, de café, de bananes. Il était autosuffisant en maïs, nourriture de base des populations mayas.
Et pourtant le spectre de la famine rôde. C’est la première fois que nous entendions parler de la famine verte. Ces dernières années, les récoltes ont diminué à cause des effets des changements climatiques dans la région mais aussi à cause de la mainmise des multinationales sur les terres arables pour la production d’agrocarburants, pour des projets hydrauliques de grande envergure ou encore des projets d’extraction minière.
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