Ce 26 mars, la Belgique, qui préside l’Union européenne, organise une grande conférence sur les « matières premières critiques », ces minerais dont nous avons besoin pour décarboner et numériser l’Union européenne et qui se trouvent principalement dans les pays du Sud, dont la RD Congo.
Nous demandons à la Belgique et à l’UE
- de soutenir prioritairement l’agriculture paysanne et de prendre en compte les conséquences de l’extraction minière sur les populations et sur leur sécurité alimentaire, en particulier en RD Congo : santé, droits humains, violences sexuelles, conflits armés, accaparements de terres, pollution.
- d’intégrer dans le bilan carbone de l’UE et de ses pays membres les émissions de gaz à effet de serre provoquées dans les pays tiers.
- en Belgique, d’écouter les citoyen∙nes et les associations qui les représentent pour répondre à leurs besoins en matière de services et d’accès aux droits face à la course au « tout numérique ».
- de mettre en place des politiques de sobriété socialement justes, seule voie réaliste face à la disponibilité limitée des minerais et aux conséquences de l’extraction minière sur les populations et sur l’écosystème.