Illustration : un paysage africain, à moitié dévasté par la pollution et extraction minière, l'autre moitié belle et florissante.
Jeu / Animation
15 Fév. 2024.

Étape 4 – Du carré minier au carré potager

Carême à l'école
Approche spirituelle

Durée : 50’

Outils

Déroulement

1 Visualisation

  • Questionner : que voyons-nous ?
  • Lire les mots et les placer sur le poster tapisserie au meilleur endroit.
  • Échanger avec le groupe sur le pourquoi du choix des mots. L’animateur/animatrice complète avec le commentaire présent dans les Pistes de célébrations.
  • Placer les photos au bon endroit : OMBRE ou LUMIÈRE. Mise en commun.

2 Réflexion

  • Lire le texte De l’ombre à la lumière (ci-dessous)
  • Réfléchir en sous-groupes à « Pourquoi est-ce important de passer de l’ombre à la lumière ? Comment peut-on le faire ? » et puis, mettre en commun.
  • Écrire les idées sur des rayons que l’on poserait autour de la tapisserie du côté lumière.

3 Conclusion


Amener la question du sens du bonheur dans notre société de plus en plus digitalisée. Qu’est-ce qui est réellement important ? Qu’est-ce qui est porteur de sens ? N’est-ce pas au final notre lien à l’autre, notre rencontre avec l’autre ?

Mais pour que l’un et l’autre puissent être sur un même pied d’égalité, il est primordial que chacun puisse avoir accès aux droits fondamentaux.

Droits fondamentaux

  • une vie digne
  • la liberté
  • la sécurité
  • l’alimentation
  • avoir un toit
  • l’éducation
  • le respect

Passer de l’ombre à la lumière, c’est aussi être là auprès du plus petit : lire Matthieu, 25 pour éclairer la réflexion au regard de l’évangile.

De l’ombre à la lumière

Dans l’ombre il n’y a rien, tout est gris… Les pioches, la roche, la terre, le sable, l’eau… Même les visages des hommes, des femmes et des enfants qui travaillent dans ces mines. L’extrême pauvreté suant et s’usant sur un sol pourtant tellement si riche.

Un système qui appauvrit, et qui enferme dans une cage loin d’être dorée, où il est difficile de manger correctement, de boire une eau propre et potable, de se loger décemment, de se soigner alors qu’on y tombe facilement malade, d’aller à école.

Sortir de l’obscurité c’est compliqué, mais parfois c’est possible ! Une main tendue au bon moment, une organisation, et redonner de la couleur au décor devient envisageable.

Un pas dans la lumière, cela peut consister à se former. Se former à des techniques agroécologiques par exemple.

Deux pas dans la lumière, c’est se mettre ensemble, se rassembler, se regrouper en coopératives.

Trois pas dans la lumière, c’est pouvoir nourrir de son travail ses enfants, sa famille, et vendre le surplus au marché.

Avec l’argent du marché, c’est envoyer ses enfants à l’école.

Aller à l’école, c’est apprendre et développer son esprit critique, s’indigner, et réclamer les droits pour ceux et celles qui restent dans l’ombre.

Apprendre, c’est être sensible au monde, à l’autre, c’est être conscient des enjeux globaux, du climat, des responsabilités citoyennes, collectives, des entreprises et du monde politique.

Mais pour avancer vers la lumière, il faut pouvoir retrouver dans le regard une lueur d’espoir…