

La CEIBA entame ses activités de développement en 1993 dans le département de Huehuetenango. Ses membres proviennent d’organisations catholiques et de groupes d’étudiants qui décident de réagir, interpelés par la souffrance et les injustices dont les populations indigènes subissent. La CEIBA a une approche globale du développement : elle vise la participation de la communauté comme actrice de son propre développement en soutenant des actions concrètes qui améliorent la vie de la population (par exemple, la lutte contre la pauvreté) et celles qui renforcent un changement en partant de la personne vers la vie communautaire, locale et nationale.
C’est ainsi qu’elle travaille pour une agriculture durable, la santé, la participation citoyenne, l’équité de genre et la protection de l’environnement. Au début, la CEIBA appuyait les activités de réinsertion des réfugiés habitant au Mexique (surtout dans le domaine de la santé mentale). Aujourd’hui, elle travaille avec 100 communautés dans quatre départements du pays : Huehuetenango, Sololá, San Marcos et le Quiché. Elle poursuit ses activités en travaillant avec les Comités de Développement et les Comités Intégraux mayas dans des projets agricoles qui garantissent d’abord l’auto-approvisionnement de la population et, ensuite, l’accès au marché pour leurs produits agricoles.
Dans les années 2000, la CEIBA intègre le Conseil National de l’Alimentation (Mesa Nacional Alimentaria) et le réseau sur la technologie alternative pour la production et l’auto-approvisionnement des populations locales. En 2003, elle fonde le Réseau de Souveraineté Alimentaire au Guatemala (REDSAG). Actuellement, la CEIBA se compose d’une équipe multidisciplinaire, qualifiée dans le domaine de la santé, de l’agriculture, de l’éducation à laquelle se sont intégrés les leaders communautaires de chaque département. Ses objectifs sont :
– Promouvoir le développement intégral, participatif et durable, avec équité de genre dans les communautés indigènes et paysannes.
– Renforcer la santé communautaire, la recherche et la promotion de ressources alternatives en médecine préventive et nutritionnelle maternelle et infantile.
– Apporter l’aide humanitaire aux populations qui se trouvent en situation d’urgence (ex. : catastrophe naturelle).
– Mettre en place, en interaction avec les communautés, des initiatives sociales, économiques, environnementales, de santé et de participation citoyenne.