Le monde est injuste ? Et alors, qu’y puis-je ? Le climat est foutu ? Ce n’est à pas notre échelle qu’on pourra le sauver, autant s’adapter. Le Congo, Haïti ? Cela n’ira jamais mieux. L’Ukraine, le Proche-Orient ? On ne trouvera jamais de solution. Le chômage, la pauvreté ? Ce n’est pas à nous de résoudre ce que les politiques ne font rien pour résoudre…
En cette période d’élections, gageons que nous avons toutes et tous entendu ce type de remarques défaitistes ou résignées que, malheureusement, l’époque ne contredit pas réellement. Pourtant, au-delà du devoir citoyen et de citoyenne que représente l’exercice du droit de vote, notre pouvoir d’action ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.
Ne pas se résigner, ne jamais se résigner, c’est croire, encore et toujours, à un avenir meilleur pour le monde et pour nous. C’est croire en une justice sociale pour chacun et chacune de nos semblables. C’est croire que notre planète n’est pas encore vouée à mourir d’épuisement et de suffocation. C’est croire que chacune, chacun d’entre nous peut encore apporter sa petite contribution. C’est l’exemple que nous ont récemment donné la société civile du Guatemala comme les Grandsparents suisses pour le climat, vous le lirez dans les pages qui suivent.
En termes de plaidoyer comme d’action, en Belgique comme dans les pays du Sud, nous avons choisi de ne pas nous résigner, de continuer à nous battre et d’y croire. Avec votre soutien indispensable. Car perdre espoir, c’est renoncer. Et renoncer, c’est perdre espoir.