Nos champs d’action

Entraide et Fraternité développe des partenariats avec des associations locales dans une vingtaine de pays parmi les plus pauvres de la planète.


Au niveau international, nous nous centrerons sur trois champs d’action thématiques majeurs :

– Le droit à l’alimentation, notamment à travers le soutien à l’agriculture paysanne dans une optique de souveraineté alimentaire. Dans les années antérieures, les programmes ont mis l’accent sur la production, puis ensuite ont introduit des éléments de transformation et de commercialisation.
Pour le futur, la perspective est de systématiser les efforts dans une perspective d’agro-écologie et de promotion de l’économie sociale et solidaire.
– Les droits des enfants et des jeunes. Un programme Droits de l’enfant articulera des projets de différents pays dans un tout cohérent. L’attention sera donnée aux initiatives où les enfants et les jeunes sont renforcés comme acteurs.
– Les droits civils et politiques, à travers le soutien d’associations de la société civile promouvant la participation de groupes marginalisés à la défense de leurs droits. Entraide et Fraternité soutiendra en particulier ces organisations lorsque, comme cela est de plus en plus fréquent, elles sont criminalisées.
Le genre et l’environnement resteront les deux axes transversaux principaux ; la participation citoyenne et le partenariat sont les méthodologies de travail utilisées ; et la promotion des droits fondamentaux l’approche de base (fil rouge) qui relie toutes les interventions. Nous resterons actifs sur les 3 continents – Asie, Afrique, Amérique latine – car nous souhaitons garder une ouverture aux différentes parties du monde et nourrir convenablement nos campagnes annuelles de Carême. Pour favoriser l’élaboration d’alternatives, nous resterons présents nos seulement dans des pays très pauvres mais aussi dans des pays émergeants car l’augmentation des richesses d’un pays ne signifie pas la fin des inégalités en son sein.
Au niveau national, l’appui à des associations partenaires en Wallonie et à Bruxelles, travaillant prioritairement avec des personnes en situation d’exclusion, de pauvreté ou de précarité, restera notre champ d’action majeur.
Nous continuerons à soutenir des associations qui, par une action collective, augmentent la capacité de maîtrise et d’action des personnes en situation de pauvreté. Nous encouragerons les associations partenaires à impliquer au maximum ces personnes dans l’élaboration, la réalisation et l’évaluation d’actions.
Les commissions régionales qui sélectionnent les projets se réfèrent à une grille du développement allant de l’aide individuelle au changement structurel en passant par le lien social, la participation et la citoyenneté. Une attention particulière continuera à être accordée aux associations qui sont en phase de démarrage et n’ont, par conséquent, que très peu d’appui extérieur, public ou privé. Enfin, une analyse des projets en termes de genre continuera également à être encouragée.