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Analyses

La Belgique doit annuler la dette du Sud

L’endettement des pays en développement, qui s’est encore accru en raison du COVID-19, constitue un obstacle permanent dans leur lutte contre la pauvreté.


« L’endettement des pays en développement, qui s’est encore accru en raison du
COVID-19, constitue un obstacle permanent dans leur lutte contre la pauvreté. Un report
temporaire des paiements pour un nombre limité de pays en développement, comme
convenu lors du G20 et du Club de Paris sous l’impulsion de la Banque mondiale et du
FMI, ne suffira pas ». Cette phrase n’est pas extraite d’un communiqué de la société
civile, mais de la note de politique générale de la nouvelle Ministre de la coopération au
développement exposée devant les député.e.s le 19 novembre[[https://www.lachambre.be/FLWB/PDF/55/1580/55K1580018.pdf]]. Ce constat reste malheureusement inchangé vu les orientations prises lors du dernier G20 ; de quoi pousser la Belgique à prendre des mesures beaucoup plus ambitieuses sur les dettes des pays du Sud si elle veut réellement être solidaire avec les populations, mais aussi respecter son propre accord de gouvernement[[Une version courte de la présente analyse a été publiée sous le titre « Face à l’échec du G20, la Belgique doit
annuler la dette des pays du Sud », dans La Libre Belgique le 30 novembre 2020, accessible ici :
https://www.lalibre.be/debats/opinions/face-a-l-echec-du-g20-la-belgique-doit-annuler-la-dette-des-pays-dusud-5fc5097e9978e23b12ced4b6 Cette carte blanche a été co-signée par CADTM, CNCD-11.11.11 et OXFAM
Belgique.]].

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