Interview de Dolores, responsable du Pôle Jeunes d’Entraide et Fraternité 

Comment as-tu rencontré Atout Projet ? 

Tout est parti de Vincent, responsable du pôle régional d’Action Vivre Ensemble, qui souhaitait diversifier nos interlocuteurs au-delà du public jeune. En octobre 2023, nous avons pris contact avec Solidarcité, lié à Atout Projet, puis nous avons rencontré pour la première fois l’équipe de coordinateurs début 2024. Le 16 janvier 2025, Entraide et Fraternité a organisé une première matinée avec les animateurs : nous leur avons présenté nos activités et nos outils, dont le jeu Un pas en avant un atelier ludique sur l’exclusion sociale où, selon les affirmations, on avance ou on reste sur place. Les animateurs ont été si enthousiastes qu’ils ont souhaité recevoir une dizaine d’exemplaires pour continuer à l’utiliser de manière autonome ! 

Comment s’est organisée la rencontre avec notre partenaire péruvien, Juan Carlos Llanos Ramírez ?

Nous avons proposé aux animateurs de définir le format : conférence, échanges ou ateliers, et la durée. Certains étaient sceptiques : « Que peut-il nous apporter ? » 

  
Mais en coconstruisant le programme, à partir de leurs besoins et avec la validation de Juan Carlos, nous avons monté une journée complète d’ateliers et de discussions qui s’est avérée très riche. 

C’était la première fois que vous organisiez un tel échange entre professionnels ; qu’est-ce que cela a apporté ?

Réunir sur une même journée des acteurs de la jeunesse de Bruxelles et un éducateur du Sud crée une véritable vision partagée : malgré des contextes différents, nous portons tous les mêmes valeurs de solidarité et de renforcement des compétences.  

Comme le dit Vincent : « créer un projet, c’est bien. Créer un espace d’échanges entre professionnels comme aujourd’hui, c’est essentiel ». 

Quelle a été la plus-value pour les participants ? 

Pour cette dernière question, Dolores interpelle Juan Carlos, qui répond

« Personnellement, j’y vois trois bénéfices : Premièrement, la confiance mutuelle : constater que nous faisons le même métier. Deuxièmement, le partage d’expériences. Et troisièmement, ça m’a permis de voir comment nos enjeux péruviens sont perçus ici en Belgique. »