Le conseil d’administration de la CIDSE, la fédération européenne et nord-américaine des ONG de développement catholiques, s’est réuni à Gand cette semaine, pour sa réunion annuelle de mi-année. L’ordre du jour comprenait des discussions sur les scénarios actuels et futurs pour la société civile, en particulier à la lumière des élections politiques récentes et à venir et suite à leur appel promouvoir un vote responsable et plein d’espoir dans les pays où sont basés les membres de la CIDSE.
La CIDSE réaffirme son engagement à travailler de concert avec les nouveaux décideurs européens pour promouvoir la justice et la solidarité mondiales. Conformément à nos valeurs, nous continuerons à soutenir les communautés touchées par la pauvreté, l’exclusion et l’oppression dans leurs efforts pour apporter des changements positifs.
La CIDSE exhorte les décideurs européens, qu’ils soient nouvellement élus ou réélus, à donner la priorité au développement humain tout en respectant les frontières planétaires. La conservation et la régénération des ressources vitales pour les générations présentes et futures sont essentielles. Il est impératif de reconnaître les responsabilités communes et différenciées du Nord et du Sud en matière de gouvernance environnementale, en soulignant le rôle clé de l’UE.
« Ces résultats politiques récents et futurs risquent d’aggraver les inégalités, la pauvreté et l’exclusion sociale tout en ignorant l’urgence climatique. Nos organisations soulignent la nécessité d’une large alliance de la société civile pour soutenir le débat démocratique et soutenir les plus vulnérables. Le renforcement des réseaux locaux et internationaux, tels que la CIDSE, est crucial pour résoudre les problèmes sociaux et climatiques interdépendants à l’échelle mondiale. Il est profondément regrettable que l’urgence climatique ait tout simplement disparu de l’agenda des partis politiques au pouvoir en Europe », a rappelé Axelle Fischer, secrétaire générale d’Entraide et Fraternité & Action Vivre Ensemble.
Comme l’affirme le pape François dans son encyclique Fratelli Tutti, ce qu’il faut, c’est une politique clairvoyante, capable d’une approche nouvelle, intégrale et interdisciplinaire des différents aspects des crises morales, sociales, politiques et économiques que nous traversons, toutes interdépendantes.
La CIDSE croit fermement à la valeur de chaque voix. C’est pourquoi nous continuerons à faciliter le dialogue entre les décideurs politiques européens et nos partenaires et alliés du monde entier au cours des cinq prochaines années.