L’appel de la société civile ne peut rester sans réponse de la part de l’Europe
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Du 15 au 19 octobre 2018, le Conseil des Droits de l’Homme2 des Nations Unies à Genève a été le théâtre de la quatrième session de négociations d’un traité visant à mettre fin aux abus de droits humains commis par les entreprises.
Alors que l’Europe et la Belgique n’y
ont pas pris position, la société civile y a joué un rôle particulièrement actif. Entraide et
Fraternité était présent pour rappeler l’importance de la défense du droit à l’alimentation
dans ce combat3. Retour sur les coulisses des négociations.
Un traité pour quoi ?
Alors que nous faisons aujourd’hui face à une globalisation de l’économie, nous sommes aussi témoin d’une « globalisation des victimes ». Ces personnes dont les droits sont bafoués par des entreprises réclament aujourd’hui justice. Dans un contexte où 80% du commerce mondial est lié à un réseau d’entreprises multinationales, il est crucial que ces acteurs soient contraints à une régulation plus stricte vis-à-vis de leur impact sur les droits humains à travers le monde, et qu’un accès effectif à la justice soit assuré pour les victimes. C’est l’enjeu des négociations qui se sont tenues à Genève.





