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Analyses

Pourquoi la Belgique doit plaider pour l’annulation des créances de la Banque mondiale et du FMI

Par Renaud Vivien (Entraide et Fraternité), Femmy Thewissen (11.11.11), Aurore Guieu (Oxfam), Anaïs Carton (CADTM) et Leïla Oulaj (CNCD-11.11.11).
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Pour aider les pays du Sud à faire face à la présente crise, des allégements significatifs de dettes sont indispensables, comme l’écrivent plus de vingt ONG, associations et syndicats belges dans leur note de positionnement politique intitulée « Une réponse à la crise de Covid-19 : la Belgique et l’annulation de la dette des pays du Sud » . La Belgique semble également avoir pris la mesure de ce problème de surendettement puisque son accord de gouvernement indique qu’il « s’engagera de manière constructive dans les discussions sur les annulations de dettes bilatérales et multilatérales ». Cet engagement est réitéré dans la Note de politique générale ainsi que dans l’Exposé d’orientation politique de la ministre à la Coopération au Développement, Meryame Kitir, qui s’engage à poursuivre les efforts pour annuler la dette des pays en développement et exhorter ses partenaires à faire de même .

Un tel engagement gouvernemental implique nécessairement une démarche proactive de la Belgique dans les enceintes européennes et internationales et en particulier au sein du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, deux institutions créancières des pays du Sud au sein desquelles la Belgique est particulièrement bien représentée.

# Banque mondiale # FMI - Fonds monétaire international
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