Bien vivre, s’épuiser ou résister ?
Souveraineté alimentaire et « buen vivir » Bien vivre, s’épuiser ou résister ?
Le « buen vivir », le « bien vivre », cette expression née en Amérique du sud, repose sur une vision spécifique du monde en mettant en évidence les liens entre notre bien-être et nos écosystèmes.
Loin de promouvoir l’épanouissement de soi individualiste au détriment des semblables, le « buen vivir » envisage le bien-être collectif. On traduit aussi parfois le terme par bien vivre ensemble, savoir vivre ensemble, vivre en équilibre et en harmonie.
Concrète et spirituelle, la philosophie du « buen vivir » s’expérimente au quotidien et implique notamment que tous les citoyens se réapproprient la démocratie par le bas, depuis les périphéries.
Se basant sur des penseurs comme A. Acosta et S. Latouche, cette analyse présente les principes du « buen vivir » en les articulant aux principaux enjeux liés à la souveraineté alimentaire et aux droits humains.