ONG et institutions de financement du développement
Ces dernières années, les ONG (Organisations non gouvernementales) belges et la société belge d’investissement pour les pays en développement (BIO) ont débattu de divers sujets, tels que les investissements via des centres financiers offshores, communément appelés « paradis fiscaux » en 2012² ou plus récemment des projets agricoles à grande échelle. L’actualité du cas Feronia , avec le meurtre d’un leader communautaire, est venue raviver les difficultés d’un dialogue parfois tendu.
Si de nombreuses ONG jouissent d’une notoriété assez large dans la société, BIO et ses consœurs sont moins connues du grand public, comme d’un grand nombre d’associations, alors même que ces institutions sont financées par des fonds publics et contrôlées par des organes publics. Cette analyse cherche donc à expliciter et comparer les fondements éthiques ainsi que les positionnements politiques et économiques de ces acteurs. Elle cherche également à mettre à jour certains objectifs qu’elles pourraient partager, en espérant favoriser le dialogue et la compréhension mutuelle entre deux mondes qui se côtoient mais se connaissent mal.